Peu de personnes pensent encore à anticiper le partage de son patrimoine avant leur décès. Cette préparation à la succession présente de nombreux avantages, dont celui de préserver la cohésion familiale et d’éviter les conflits. Si vous n’êtes pas encore convaincu, suivez cet article pour découvrir les enjeux de l’anticipation de la transmission du patrimoine de son vivant.

Pour quelles raisons est-ce judicieux d’anticiper sa succession ?

Une succession « subie » aux ayants-droits survivants entraîne généralement des conflits. C’est pourquoi une transmission préparée et imposée par le défunt de son vivant pose moins de problèmes. Les héritiers sont mis devant les faits et n’ont pas les moyens de contredire. D’ailleurs, le titulaire du patrimoine peut organiser et arbitrer sa succession en tenant compte des affinités et de la situation de ses héritiers. Cette anticipation de la transmission du patrimoine contribue également à garder le contrôle de tous les biens jusqu’au décès.

D’un point de vue fiscal, la transmission anticipée permet d’obtenir un abattement fiscal. En effet, les héritiers bénéficient d’un abattement en ligne directe de 100 000 euros envers chaque parent sur la valeur de l’héritage. Cet abattement est renouvelé tous les 15 ans. Grâce à l’anticipation, les donataires peuvent renouveler ce dernier plusieurs fois. Ainsi, les bénéficiaires ne paieront finalement aucun droit de mutation. Pour plus d’information, consultez le site renaissancepatrimoine.fr. C’est un expert dans la gestion de patrimoine à Bordeaux.

Comment anticiper sa succession ?

La transmission de patrimoine peut se faire par acte de donation ou donation-partage devant le notaire. Dans ce cadre, le titulaire peut conserver les droits d’usufruit jusqu’à son décès, tout en laissant la propriété à ses héritiers. Il peut également rajouter des clauses dans l’acte, notamment sur les conditions et les charges sur le suivi du bien. La transmission peut aussi se faire sous forme de legs via un testament. Contrairement à la donation, le legs ne fera effet qu’après le décès. C’est le moyen le plus courant et le plus simple.

Le propriétaire des biens peut également faire des dons d’argent à ses héritiers et ainsi bénéficier d’une fiscalité avantageuse. La loi a en effet prévu un dispositif spécifique pour les dons d’argent. Elle précise que le donateur a droit à un abattement de spécifique de plus de 30 000 euros (par parents et par enfants et/ou petits enfants). Ce dernier s’ajoute évidemment aux 100 000 € et est renouvelable tous les 15 ans. Il existe cependant des conditions à remplir. Contacter un spécialiste de la gestion de patrimoine à Bordeaux pour obtenir des compléments d’informations.

Les autres solutions pour anticiper sa transmission

Outre la donation-partage, le legs et le don d’argent, vous pouvez également créer une SCI. Cette solution permet de diminuer les frais de succession. Ainsi, vous pourrez transférer vos biens immobiliers à une société civile de placement immobilier. Ces derniers se transforment ainsi en parts de sociétés que vous pouvez léguer gratuitement à vos héritiers. Il est possible de fixer 100 000 euros par enfant tous les 15 ans. Ils seront ainsi exemptés des droits de succession.

La souscription d’une assurance vie est aussi une excellente solution pour anticiper sa succession. Très populaire de nos jours, l’assurance vie ouvre droit à des avantages fiscaux puisqu’il existe une limite de revenus imposables. De plus, vous êtes libres de désigner les bénéficiers des fonds ainsi récoltés ainsi que leur répartition. Toutefois, il s’agit d’une mesure uniquement à titre d’épargne et non de patrimoine. Cependant, vous pouvez opter pour des contrats multi-supports qui intègrent aussi vos parts de SCI. Dans tous les cas, en fonction de vos besoins, il est toujours judicieux de demander des conseils à un spécialiste en gestion de patrimoine à Bordeaux. Il pourra vous proposer les meilleures solutions en fonction de la nature et de l’importance de votre patrimoine.